mercredi 30 novembre 2016

Si je vous dis Bretagne.....vous pensez à quoi?

Il y a des régions dont le nom évoque tout de suite une spécialité culinaire, ou plusieurs...

Par exemple, pour la Savoie, je pense raclette. Pour la Lorraine, c'est la quiche et pour l'Alsace la choucroute. Mais les gens qui habitent les dites régions n'apprécient pas toujours qu'on résume leur cuisine à un plat, et pas forcément le meilleur.

Pour la Bretagne, vous pensez à quoi? sans doute les galettes à l'andouille si vous êtes amateurs de salé, et le kouign-aman si vous êtes un bec sucré.

C'est sans doute pour ça que cet été, mon anniversaire tombant pendant mon séjour breton, on m'a offert ce livre:



Alors j'ai eu l'embarras du choix!

Comme ce sont les desserts qui m'attirent souvent dans les bouquins, j'ai commencé par ça:


Un fondant aux pommes et aux palets bretons. En fait, c'est un peu l'idée du dessert grand breton: le crumble.

La recette:

  • 1,5kg de pommes
  • 70g de beurre
  • 120g de sucre en poudre (100g pour moi)
  • 260g de palets bretons (pas grave si il y en a une peu plus!)
Eplucher, épépiner et couper les pommes en dès. Les faire cuire à couvert, à feu moyen, avec le beurre et le sucre.

Mélanger de temps en temps et arrêter la cuisson quand les pommes sont fondantes.

Laisser réduire à feu plus vif et à découvert si les pommes rendent un peu trop de jus.

Mixer les palets jusqu'à obtention d'une fine chapelure. Verser la moitié de la compote dans un plat à gratin en l'étalant bien. Répartir par dessus la moitié de la chapelure. Etaler le reste de compote, puis le reste de chapelure et cuire à 180° pendant environ 30 minutes.



En fait, il fallait mettre à chaque fois 1/3 de la compote et de la chapelure, et donc obtenir une couche supplémentaire. Mais c'était délicieux comme ça.

C'est facile, assez vite fait, en préparant la compote avant si on préfère. C'est donc un dessert parfait.

Il y a plein d'autres choses à découvrir dans ce livre, je vous le conseille donc si vous avez envie de voyager un peu en Bretagne tout en restant chez vous. Si vous êtes breton.....vous faites comme vous voulez, mais c'est toujours bien de trouver de nouvelles idées.

mercredi 23 novembre 2016

Même quand on joue avec ses bocaux on n'aime pas gâcher....

La semaine dernière,  j'ai raconté mes petites expériences avec le kéfir et le levain. 

Pour tout avouer, après avoir réussi un premier pain, mon levain n'a plus semblé si actif et j'ai passé un certain temps avec mes bocaux, de la farine et de l'eau pour essayer de le rattraper. Mais si on ne veut pas se retrouver avec des quantités encombrantes du mélange il faut en prélever avant de rajouter de quoi le nourrir. Et je n'aime pas jeter....

Heureusement, Marie Chioca n'aime pas ça non plus, et dans son livre "Les secrets de la boulange bio", elle donne une recette toute simple pour utiliser ce qu'elle appelle le levain perdu.



Moelleux au citron et levain perdu:


  • 165g de farine de grand épeautre T70
  • 150g de "reliquat de levain" conservé au froid
  • 220g de miel (d'acacia normalement.....)
  • 10cl d'huile d'olive
  • 3 oeufs
  • 25 gouttes d'huile essentielle de citron bio
  • 10g de bicarbonate de soude
Beurrer ou huiler un moule à cake de 25cm de long environ.

Verser tous les ingrédients dans le bol du robot, muni du fouet et mélanger vivement, sans chercher à faire mousser. On peut aussi le faire au fouet à la main dans un saladier.

Verser dans le moule et mettre au four préchauffé à 180° en évitant la chaleur tournante qui risquerait de faire brunir trop vite le gâteau. Laisser cuire 30 minutes puis baisser à 150° pour encore une dizaine de minutes.

Vérifier la cuisson avec une brochette puis sortir du four et attendre qu'il soit refroidi avant de le démouler.

Il est délicieusement moelleux.....

On peut mettre d'autres huiles essentielles si on veut varier le goût....ou des épices.

Dans le livre, il y a d'ailleurs aussi une recette de pain d'épices.....mais il faudra acheter le livre si vous la voulez! 
De toute façon, je vous le conseille vivement si, comme moi, vous commencez à vous intéresser au pain au levain.

Mon nouveau levain a en tous cas l'air de buller plus gentiment.....je pense qu'il préférerait une température un peu moins fraîche à la maison la nuit mais il devra s'habituer! L'été n'est pas encore pour demain.

vendredi 18 novembre 2016

Les Halles de Wazemmes, ça vous parle? (petit concours inside....)

A priori, si vous êtes lillois ou avez l'habitude de venir chez nous, ça vous parlera.....et même si vous êtes très loin, vous avez peut être déjà entendu parler du marché de Wazemmes, haut en couleurs, où se retrouvent 3 fois par semaine, dont le dimanche matin, la population locale et les touristes de passage.

Mais les halles? 

Pour ma part, longtemps, je n'y suis passée que les jours de marché. De toute façon, les autres jours, c'était fermé ou la moitié des commerces étaient vides.

Mais ça c'était avant!




Non seulement les commerces s'y sont bien diversifiés, mais en plus c'est maintenant ouvert du mardi au samedi de 8h à 20H et le dimanche de 8h à 15h.
Vous y trouverez du bio, du local ou du très lointain, des fruits, des légumes, de la viande, du pain, des épices, du poisson.....et j'en oublie...
Tous ces commerçants sont accueillants et de bon conseil en plus, ce qui rend le moment des courses encore plus agréable.




Depuis que j'ai découvert ça, j'y vais de plus en plus souvent, d'autant plus que dans l'ensemble du quartier, on trouve de plus en plus de petits commerçants alimentaires.

Le premier samedi du mois, l'après midi a lieu "Food et Halles": des chefs de restaurants locaux vous attendent là pour des démonstrations culinaires, à partir de produits trouvés sur place.

Si vous voulez en savoir plus, allez faire un tour sur le site de la Ville de Lille

Tout ça pour vous dire que lorsqu'on m'a proposé de participer à un concours de cuisine autour de produits venant des Halles de Wazemmes, je n'ai pas hésité beaucoup.

Je suis donc allée chercher mon produit surprise là bas, et n'avais plus qu'à cuisiner une recette pour les fêtes dont il serait le centre.

Et je me suis retrouvée avec une belle gambette.....ou un jarret de porc si vous préférez. Sur le moment, je me suis dit que ce n'était peut être pas très festif....mais après tout, ce blog est habitué à présenter une cuisine familiale, simple, et on n'est pas obligé d'utiliser des mets chics et chers pour se régaler lors d'un repas de famille.....




Et puis avec un peu de décorations, il sera tout à fait dans l'esprit de Noël.

Il est confit à l'orange et servi avec des carottes fondantes. Les miennes étaient multicolores, ce qui explique leur couleur un peu foncée....je jure que ce n'était pas du brûlé....

La recette:

Pour 4 personnes:

Un beau jarret de porc
200ml de jus d’orange fraîchement pressé
2 dosettes de chicorée liquide, soit 14ml (ou une c à s pas vraiment pleine)
1 c à s d’huile d’olive
1 c à s de sauce pimentée douce
1 grosse c à s de marmelade d’orange
1 beau morceau de gingembre frais
1 bouquet garni 
1 oignon
2 clous de girofle
1kg de carottes
un peu d’huile d’olive
sel, poivre


La veille, mettre le jarret dans une marmite, couvrir d’eau, ajouter le bouquet garni, l’oignon épluché piqué des 2 clous de girofle, une carotte épluchée coupée en rondelles, sel et poivre.

Porter à ébullition puis laisser frémir environ 1h30. Ecumer en cours de cuisson. Laisser refroidir la viande dans le bouillon jusqu'au lendemain.

Le lendemain, sortir le jarret, retirer sa couenne mais laisser une petite couche de graisse.

Conserver le bouillon pour le moment.

Dans un pichet, mélanger le jus d’orange, la chicorée, la c à s d’huile, la sauce pimentée, la marmelade d’orange et le gingembre pelé et haché.

Mettre le jarret dans un plat allant au four et le badigeonner sur toutes les faces avec une partie de ce mélange. Verser un peu de bouillon dans le fond du plat.

Cuire au four chauffé à 170°, voire 160° si ça se colore trop vite, pendant encore 1h30 en arrosant régulièrement avec de la marinade à l’orange et en retournant la viande 2 ou 3 fois. Remettre un peu de bouillon dans le fond du plat de temps en temps.

Éplucher les carottes et les couper dans le sens de la longueur, pour avoir des morceaux à peu près de la même épaisseur. 

Mettre un peu d’huile dans une sauteuse et y faire revenir les carottes pendant quelques minutes en remuant. Ajouter un petit fond de bouillon et amener à ébullition. Couvrir d’un papier sulfurisé et laisser frémir environ 20 minutes. Quand les carottes sont cuites, les sortir et les égoutter.

En fin de cuisson de la viande, sortir le plat du four et disposer les carottes cuites tout autour. Remettre au four le temps de réchauffer celles ci.

On peut aussi sortir la viande et les carottes du four bien avant le début du repas, couvrir le tout d’un papier aluminium puis remettre le tout à réchauffer quelques minutes avant de servir.



Si vous avez une grande famille, il faudra multiplier les quantités données ici. L'intérêt de ce plat, en plus d'être très bon, c'est que le jour J, vous n'aurez pas tellement de préparations de dernière minute à prévoir. Vous pourrez rester regarder les enfants ouvrir les paquets, ou découvrir les votres. 

Et le concours? Et bien il est à la fois pour vous et pour moi.



Pour vous d'abord: si vous habitez Lille et les environs, et voulez un joli sac en coton bio pour faire vos courses, ainsi qu'un petit carnet pour noter ce que vous voudrez, laissez moi un commentaire, et je tirerai au sort 3 personnes à qui je me ferai une joie de les remettre. Je parle d'habiter le coin car je pense vous les remettre en main propre, mais si vous voulez traverser la France pour venir visiter Lille vous êtes les bienvenus!

Et pour moi ensuite. Un jury pro donnera son avis sur ma recette, mais vous pourrez aussi voter pour elle sur la page Facebook de la Ville de Lille jusqu'au 2 décembre, juste en aimant ma photo.

Les prix seront donnés le 3 décembre, lors de l'événement Food et Halles dont je parlais plus haut.

Merci d'avance si vous avez la gentillesse de voter pour mon plat.



mercredi 16 novembre 2016

Suite des expériences....et des choses sympa pour le goûter.

On dirait bien que le kéfir a intéressé du monde, d'après le nombre de passages sur le blog....on a beau dire qu'on ne regarde pas vraiment les statistiques, on y jette parfois un coup d'oeil et ça fait plaisir de voir qu'il y a eu des lecteurs!

Alors, je vous confie la suite de mes expériences avec le kéfir de lait.

Si vous n'en avez pas, ne vous sauvez pas tout de suite! ce sont des choses tout à fait réalisables autrement....

Par exemple....des scones pour accompagner votre Tea time:


Ils ont été faits avec du kéfir, mais du lait ribot, du lait fermenté ou du lait battu feront aussi bien!

Scones aux raisins sans prise de tête....


  • 250g de farine avec levure incorporée, ou avec 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 c à s de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 50g de beurre en morceaux
  • une poignée de raisins secs
  • un peu de lait
Dans un saladier, mettre la farine, le sel et le sucre, ajouter les morceaux de beurre et travailler du bout des doigts pour l'incorporer. Comme pour une pâte sablée ou un crumble.

Ajouter alors très progressivement du kéfir et mélanger jusqu'à obtenir une pâte qui se tienne un peu et ne colle pas trop aux mains. Ajouter les raisins et mélanger rapidement.

Aplatir sur une plaque recouverte d'un papier sulfurisé et couper en 8. Son épaisseur doit être d'environ 3cm. C'est mieux de séparer les morceaux avant la cuisson.

Badigeonner d'un peu de lait au pinceau et cuire au four à 180° entre 15 et 20 minutes.

Pas besoin d'emporte pièce.....à peine d'une balance!

Je sais, la description de la consistance de la pâte est un peu vague, mais vous devriez vous en sortir.

Maintenant, pour un gros appétit au goûter ou pour le petit déjeuner....



Je peux vous proposer du pain en cocotte. J'en avais déjà testé avec cette méthode mais il était fabriqué avec de la levure.

Et figurez vous que j'apprends, sur le site c fait maison, qu'on peut fabriquer du levain avec du kéfir!

J'ai donc repris d'autres bocaux pour en fabriquer....je vous laisse aller voir sur place quelle est la méthode, mais sachez qu'elle est toute simple. 

 Et 3 jours après, il ne restait plus qu'à faire du pain. 

C'est sur le même site que j'ai trouvé une recette, et l'idée d'utiliser une cocotte Vision, vieille d'au moins 20 ans pour cuire le pain. L'avantage sur une cocotte en fonte?......On voit le pain dedans! c'est nettement moins frustrant et nettement plus rassurant de le voir gonfler que de se poser plein de questions devant une cocotte opaque!

Ceci dit, je me suis aussi inspirée un peu du livre de Marie Chioca....bible des amateurs de pain bio.

Pain au levain en cocotte :


  • 450g de farine T65
  • 150g de levain naturel
  • 1,5 c à c de sel
  • 1 c à s d'huile d'olive
  • environ 240ml d'eau
Dans le bol du robot, mettre la farine, mélangée avec le sel et faire une fontaine au centre. Y verser le levain et l'huile, les 3/4 de l'eau et mélanger au crochet, à vitesse d'abord lente. 

Ajouter de l'eau progressivement, jusqu'à avoir une pâte homogène et très souple.

Pétrir alors à vitesse un peu plus rapide (mais pas au maximum!) une petite dizaine de minutes. 

La pâte doit être  bien élastique et toujours très souple.

La renverser sur un plan fariné et la "mettre en tension", en prenant chaque "coin" avec une corne de pâtisserie, en l'étirant et en le rabattant au centre.

On a alors une "boule" un peu plus ferme, qu'on peut plus facilement mettre dans un saladier.

Couvrir et laisser lever dans un endroit frais toute une journée ou toute une nuit.

Reprendre alors la pâte, et l'étirer encore en la repliant sur elle même. La déposer dans une cocotte garnie d'un papier sulfurisé. Si on laisse la "clé" au dessus, il n'y aura pas besoin d'inciser avant cuisson.

La laisser reposer à température ambiante environ 30 minutes, mettre le couvercle sur la cocotte et la déposer dans le four froid. 

Programmer celui ci à 240° et cuire 45 minutes sans ouvrir le four ni la cocotte.

Vérifier alors la cuisson, et si elle vous semble insuffisante, remettre sans couvercle pour des durées de 5 minutes successives.

Sortir le pain de la cocotte et le mettre à refroidir sur une grille.

Bon, ça parait un peu long tout ça....mais rassurez vous, on en sort finalement très bien! 
De toute façon, la majorité du temps, la pâte se débrouille toute seule et on fait autre chose!



dimanche 13 novembre 2016

J'ai retrouvé des fleurs de yaourt...ou des graines.....et j'en ai fait une énorme brioche. Entre autres....

Des fleurs de yaourt?.....en fait, je ne me souviens plus vraiment si elle les appelait comme ça ou plutôt graines de yaourt.

Elle, c'est ma grand mère, qui avait dans un saladier des trucs blanchâtres qu'elle arrosait de lait régulièrement.....je trouvais l'idée surprenante, mais en fait ça faisait une boisson mi yaourt liquide, mi lait battu que j'aimais assez....

Les années ont passé....et c'est Darya, du blog Tortore qui a parlé d'une recette au kefir et c'est à ce moment là que je m'en suis souvenu....en fait ces graines, c'était du kéfir!


Ce qui est magique en plus avec le kéfir, c'est qu'il se multiplie. On peut donc en donner, ce qu'a fait bien gentiment Darya. Elle m'a donné aussi du kéfir de fruits, mais j'en parlerai une autre fois.

Elle m'a donné aussi le mode d'emploi, et depuis je dois bien m'en occuper car il a doublé de volume.


J'ai investi dans divers ustensiles, des bouteilles et des bocaux et je m'amuse à "jouer au petit chimiste" comme dit MrD en me voyant bricoler avec tout ça.

J'aime bien le boire tel quel, bien froid, mais j'ai découvert un blog très riche: C fait maison, qui m'a donné plein d'idées pour tester ma production en cuisine.


En fait, toutes les recettes utilisant du lait fermenté, ou du lait battu, ou du lait ribot sont transposables avec le kéfir, par exemple cette énorme brioche.

C'est chez "Un déjeuner de soleil" que j'ai pris la recette pour la pâte, en utilisant du sucre en grains au lieu de pralines roses....moins bon mais on fait avec ce qu'on a!

Brioche au kéfir de lait et sucre en grains:


  • 500g de farine T45
  • 2 c à s de gluten de blé
  • 150g de kéfir
  • 2 oeufs
  • 40g d'huile d'olive
  • 50g de sucre semoule
  • 50g de sucre en grains
  • 1 c à s de miel
  • 6g de levure sèche de boulangerie
  • 7g de sel
  • 2 c à s d'eau de fleur d'oranger
Dans la cuve du robot, mettre la farine, le gluten, le sucre en poudre et le sel, tout mélanger.

Faire un puits au milieu et y mettre la levure, les oeufs, le kéfir, l'huile et l'eau de fleur d'oranger. 

Avec le crochet, mélanger à petite vitesse puis pétrir à vitesse un peu plus rapide une dizaine de minutes, jusqu'à avoir une pâte bien élastique, encore très souple.

Couvrir le bol d'un film et laisser gonfler dans un endroit tiède jusqu'à ce que la pâte gonfle et double de volume.

Sur un plan fariné, rabattre la pâte et l'étaler avec les mains. Répartir les grains de sucre, plier en 3 la pâte pour les emprisonner. Couper 3 morceaux identiques et les rouler en boules puis en faire 3 longs boudins. Tresser ceux ci, déposer la brioche sur une plaque couverte d'un papier cuisson, couvrir d'un torchon et laisser gonfler environ 1 heure.

Cuire au four préchauffé à 180° pendant 30 à 35 minutes.



Vous voyez peut être mieux là comme cette brioche était énorme! La théière et les tasses semblent minuscules, elles sont pourtant de taille standard!

Elle est un peu plus ferme qu'une brioche classique au beurre, Edda lui ajoute d'ailleurs un sirop pour la rendre encore plus moelleuse, mais elle reste très légère et conserve très bien.

Vous trouverez sur le blog une autre recette. Des briochettes au lait battu et sucre perlé, au beurre cette fois. je crois que je testerai aussi bientôt avec le kéfir. 

Et je vous ferai aussi partager mes autres expériences.... 

jeudi 10 novembre 2016

L'effet concours, vous connaissez? Mais on peut apporter des muffins pour se rattraper!

 Alors, l'effet concours.....c'est quand vous avez tout bien révisé sauf un chapitre, vous disant qu'il n'y avait jamais de question là dessus....et que c'est elle qui tombe.

Ou bien c'est l'oral pour lequel vous vous êtes très bien préparé et auquel vous arrivez avec une extinction de voix.

Il y a aussi l'entretien d'embauche où vous découvrez devant vous le monsieur que vous avez un peu traité de tous les noms dans le parking.

Bref, vous voyez le genre!

Pour moi, c'était samedi dernier. En bien moins grave quand même, je vous rassure. Et c'était pour ce concours:



La finale du concours Octobre rose de l'ADCN, dont je vous avais déjà parlé dans cet article. J'ai eu le plaisir d'être parmi les 20 sélectionnés pour la finale, présidée par Florent Ladeyn au magasin Zodio de Villeneuve d'Ascq. 

J'avais proposé ces tartelettes:



Elles étaient aux endives, pommes, tome de Marquette et crumble de noisettes. Et sans me vanter bien bonnes.

Pour le jour de la finale, je les avais préparées le matin, sachant que sur place je n'aurais que le temps de les réchauffer. Et j'avoue que, sure de moi, je n'ai pas goûté avant de les emporter.

Mais j'ai rajouté de la noisette mixée dans le fond pour éviter que la pâte ne se détrempe......pas vraiment laissé assez confire les endives et pris les pommes que j'avais, moins acides que les précédentes. Et tout ça je ne m'en suis rendu compte que le soir, en mangeant celles que j'avais fabriquées en plus et laissées à la maison.

Alors je comprends très bien que mes tartelettes étaient très loin de valoir les productions des autres candidats. 

Le 1er prix en salé était pour une recette terre mer, avec des moules et des coquilles St jacques, cuites sur place à la plancha.....un vrai challenge!

Et en sucré, il y avait de merveilleux gâteaux et entremets.

Mais l'essentiel c'est de participer et tout s'est passé dans une ambiance décontractée et joyeuse, avec un président de jury très pro dans ses dégustations mais très souriant et sans grosse tête!

Félicitation au jury d'avoir eu le courage de goûter 10 plats salés et 10 sucrés en tous cas! même si c'était bon, c'est une chose que je n'aurais peut être pas su faire!



Pour me rattraper, je veux quand même vous proposer quelque chose de réussi....des muffins aux myrtilles (surgelées). Bon, c'est plus simple...mais très bon!

La recette:

  • 1 oeuf
  • 100g de farine
  • 100ml de lait
  • 60g de sucre
  • 40g d'huile d'olive
  • 1 c à c de levure chimique
  • 100g de myrtilles surgelées


Dans un saladier, mélanger la farine, la levure et le reste du sucre. 

Battre l'oeuf avec le lait et l'huile. Verser sur les éléments secs en mélangeant rapidement avec une cuiller. Ne pas chercher à trop homogénéiser.

Ajouter les myrtilles au mélange.


Répartir dans 6 caissettes ou moules à muffins et cuire 25 à 30 minutes à 180°.



Ils ont été préparés, cuits et dégustés entièrement à la maison, sans enjeu particulier....et ça m'allait très bien!

samedi 5 novembre 2016

J'ai reçu du jambon par la poste!

Eh oui....comme je l'ai dit récemment, j'aime bien recevoir des petits cadeaux.

Cette fois, on m'avait proposé du jambon de Parme ainsi que des recettes de saison.

Pourquoi pas? ai je répondu.....et le facteur m'a apporté quelques temps plus tard un paquet en contenant quelques barquettes.

Plutôt que d'utiliser des recettes déjà élaborées, je me suis mis en tête de cuisiner ce jambon selon mon inspiration.

J'avoue qu'en dehors d'accompagnement d'un melon bien mûr en été je n'utilise pas vraiment souvent ce produit. Mais la météo étant ce qu'elle est, pas question d'acheter du melon. Le jambon a donc rejoint des légumes de saison.


Des brocolis....et du parmesan....originaires d'Italie comme le jambon, ça devait bien aller ensemble....
Et j'ai associé des pommes de terre pour faire un plat complet.

La recette:


  • Un beau brocoli
  • 4 belles pommes de terre
  • 8 tranches de jambon de Parme
  • Un morceau de parmesan
  • 40cl de crème fraîche (20cl de légère et 20cl de normale pour moi)
  • un peu d'huile d'olive pour le plat
  • une pincée de bicarbonate
  • sel (modérément....le fromage et le jambon sont salés)
  • poivre
Nettoyer le brocoli et le couper en petits bouquets à peu près égaux. Les faire cuire à l'eau bouillante avec une pincée de bicarbonate pendant 7 à 8 minutes, ils doivent rester un peu fermes. Les égoutter et réserver.

Eplucher les pommes et les couper en rondelles. Cuire celles ci à l'eau bouillante salée environ 15 minutes. Egoutter et réserver.

Râper le parmesan.

Faire chauffer la crème et, quand elle frémit, y verser en remuant les 3/4 du fromage râpé. Poivrer.

Huiler un plat allant au four, y mettre les pommes de terre, puis les brocolis. Couper des morceaux de jambon et les répartir sur le plat, entre les légumes.



Verser la crème par dessus, puis le reste du parmesan râpé et cuire environ 30 minutes au four préchauffé à 180°

Je n'ai pas de photo après cuisson.....la lumière du soir n'était vraiment pas belle, on n'aurait jamais retrouvé les jolies couleurs du plat!

Avec une autre barquette, j'ai bricolé un petit plat que je vois depuis longtemps sur internet: les oeufs au bacon en moule à muffin. Après tout, jambon et bacon, c'est la même famille, non?




Ils ont accompagné de la courge spaghetti, cuisinée à la sauce tomate. Je ne vous ai pas vraiment noté la recette, mais c'est à peu près la même qu'ici, ma sauce ne contenant cependant cette fois pas de viande.

Oeufs en coque de jambon de Parme (pour 4 coques):

  • 6 tranches de jambon de Parme
  • 2 gros oeufs
Battre rapidement les oeufs.

Tapisser le fond de 4 alvéoles d'un moule à muffins avec des morceaux de jambon de Parme.

Verser les oeufs battus dans les alvéoles ainsi formées et cuire environ 15 minutes au four à 200°.

Démouler, donner un tour de moulin de poivre et manger chaud.

Mes oeufs étaient très gros et mes alvéoles de moule à muffin assez petites, c'est pourquoi je n'en ai mis que 2. Vous adaptez selon ce que vous avez chez vous et votre nombre de convives.

Et le jambon qui restait? 

Il est très bon tel quel.....pour accompagner une petite bière à l'apéritif par exemple. 

mercredi 2 novembre 2016

Vous êtes sûrs qu'il faut suivre la recette à la lettre?

Il parait qu'en pâtisserie, il faut être très rigoureux et suivre la recette au gramme près.

Bon, j'imagine déjà ce qu'on pourra penser après lecture de mon article précédent:

Alors, il faut d'abord remplir le frigo, en mettre une partie au congélateur, partir en vacances, vider le congélateur, racheter des trucs et cuire le tout.....on n'est pas rendus!

Mais non....il ne faut pas tout prendre à la lettre! Enfin, pas pour le genre de gâteau que je fais, qui supporte un peu de variations par rapport à ce que j'utilise comme recette.

Prenez celui ci par exemple:



Il a été grandement inspiré par la carrot cake de Papilles et pupilles. Mais au lieu des carottes, c'est un autre légume que j'ai employé:



Un joli petit patidou.....et puis j'ai aussi changé 2 ou 3 trucs, ce qui a donné ça:

La recette:


  • 3 oeufs
  • 100g de vergeoise
  • 125ml d'huile de tournesol
  • 250g de farine semi complète
  • 250g de chair de patidou râpée
  • 50g de raisins secs
  • 1 c à c de bicarbonate
  • 1 c à c de levure chimique
  • 1 c à c de cannelle
  • 1 c à c de gingembre en poudre
  • 1 c à c de 4 épices
Mélanger les oeufs, l'huile, le sucre. Ajouter la farine, le bicarbonate, la levure et les épices, bien mélanger.

Ajouter le patidou et les raisins, mélanger à nouveau.

Verser dans un moule à cake beurré et cuire entre 40 et 50 minutes au four préchauffé à 175°. 
Vérifier la cuisson en piquant une brochette qui doit ressortir sèche.

Laisser refroidir 10 minutes dans le moule puis démouler sur une grille.





Il est un peu moins orangé qu'à la carotte et la lumière électrique ne lui réussit pas vraiment, mais croyez moi, c'était très bon.

Maintenant, je sais bien que pour certaines pâtisseries beaucoup plus élaborées, la fantaisie dans les proportions ne fonctionne pas toujours. Et je sais bien que c'est très énervant pour un blogueur de voir dans ses commentaires: "j'ai testé votre recette, mais j'ai remplacé le veau par du saumon et les pommes de terre par des épinards.....et c'était un peu bizarre...."

Mais mettre sa petite touche personnelle, c'est plutôt sympathique....enfin, je trouve. Pas vous?